Quel est votre parcours ?
Après six années d’expertise comptable, je décide de me lancer en 1998 dans le monde de l’entreprenariat. Tout d’abord dans la vente BtoB puis, très vite attiré par la relation commerçant/consommateur j’ai réalisé ma première opération dans le monde du retail au travers d’un Superstore sur Fougères de près de 500m2.
Quel était votre lien avec l’univers de la papeterie et des fournitures
de bureau ?
Familial (sourire).
En 1998, j’ai repris l’activité familial dédiée dans un premier temps aux professionnels. L’activité était déjà très solide, et j’avais envie d’apporter mon expertise de gestionnaire liée à ma formation et mon activité précédente.
Qu’est-ce qui vous a motivé à ouvrir un magasin iOBURO ?
Nous avions déjà fait le choix d’adhérer à la coopérative ALKOR, en exploitant l’enseigne Burolike pour le BtoB. Les résultats étaient satisfaisants, mais nous souffrions d’une baisse constante de notre chiffre en magasin. Notre offre et notre communication orientée « pros », ne répondait pas aux attentes du grand public. Les outils à notre disposition n’étaient pas à la hauteur des enjeux : programme fidélité, récurrence et distribution de flyers magasin. C’est au travers d’une commission d’adhérents Burolike et Majuscule, que nous avons mis en commun nos retours terrain et nos forces afin de créer avec le soutien de la Coopérative ALKOR, l’enseigne iOBURO. Ce nouveau concept a clairement permis de stopper la perte de chiffres mais surtout de redynamiser l’activité et de reprendre le chemin de la progression constante.
Et concrètement, que vous apporte iOBURO au quotidien ?
Un véritable soutien en communication. Aujourd’hui les concurrents sont nombreux dans tous les secteurs et particulièrement en bureau et papeterie. Les équipes d’ALKOR accompagnées par l’agence de communication MARDI travaillent au quotidien pour et avec nos adhérents. Nous sommes écoutés et nos remontées terrain sont l’essence de notre moteur de stratégie. Mes équipes et moi-même faisons chaque jour un focus sur la bonne tenue et la gestion de notre magasin. Ce collectif, par l’apport de son assortiment et de ses négociations tarifaires est d’un grand soutien dans la réussite de nos objectifs et dans l’évolution de notre C.A.
Qu’est-ce qui différencie selon vous « iOBURO» des magasins de franchise ?
Ce qui me plait dans une coopérative, c’est notre niveau d’implication. Lorsqu’on le souhaite, on prend part aux décisions de la vie de notre enseigne. Chez ALKOR, les remontées viennent du terrain, chaque adhérent compte. Nous avons la capacité de nous appuyer sur des références produits communes, tout en satisfaisant les besoins particuliers de mes clients.
Et fait marquant, dans une coopérative il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer. Vous travaillez pour vous et les autres coopérateurs. Ça donne du sens à son quotidien d’entrepreneur et chef d’entreprise.
La journée d’un « coopérateur souriant » ça ressemble à quoi ?
Il n’y a pas deux journées qui se ressemblent (rires) ! Et c’est un véritable bonheur.
En effet, j’ai la chance de pouvoir partager mon temps entre le magasin et la coopérative. Le concept iOBURO soutenu par ALKOR, permet au patron-adhérent de prendre de la hauteur. La commission fixe l’assortiment, les tarifs, les promos ainsi que les outils de communication. Je suis cependant en lien quotidien avec mon responsable magasin, un allié essentiel à la bonne tenue du magasin.
Le concept iOBURO est résolument articulé autour de l’humain. Ma passion de chef d’entreprise, ne doit pas empiéter sur ma faculté d’entreprendre.
De plus, il est primordial de travailler en confiance avec ses collaborateurs. Je ne voulais pas être un patron omniprésent. Mon responsable magasin connait très bien son outil, ses clients et ses vendeurs. C’est grâce à cette amplitude d’actions encadrées par notre concept iOBURO, que l’équipe s’étoffe en compétences et s’épanouit.
iOBURO est la nouvelle enseigne « papeterie et fournitures de bureau » au sourire. Êtes-vous un commerçant souriant ?
Toujours !
Je vis cette aventure comme une expérience riche en rencontres et partage de connaissances. La coopérative, répond pleinement à mes attentes.
Au niveau business, c’est une affaire honnêtement rentable en trois ans.
Et côté enrichissement personnel, je peux dire qu’au-delà de camarades de jeux, je me suis fait quelques vrais amis.